Le gras ne fait pas grossir : une idée reçue qui a coûté cher à notre métabolisme
(Comment une croyance des années 60 a bouleversé notre alimentation… et notre santé)
Pendant des décennies, l’aliment “ennemi” désigné a été : le gras.
On nous a répété qu’il faisait grossir, bouchait les artères, et qu’il fallait absolument l’éviter pour rester “en bonne santé”.
Cette croyance a eu des conséquences majeures :
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explosion de la consommation de sucres
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invasion des produits allégés
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perte de la satiété naturelle
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augmentation du diabète, de la stéatose, du SOPK
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dérèglement du métabolisme et du comportement alimentaire
Tout cela, basé sur une hypothèse simplifiée et scientifiquement fragile.
Aujourd’hui, la physiologie dit tout l’inverse.
❌ Ce que l’on a longtemps cru
“Moins je mange de gras, mieux je me porte.”
“Le gras fait grossir.”
“Les produits light sont meilleurs pour la santé.”
Ces slogans ont façonné toute une génération.
⚡ Ce que dit réellement la physiologie humaine
Ce n’est pas le gras qui fait grossir.
C’est l’insuline — l’hormone de stockage.
Et qu’est-ce qui stimule l’insuline ?
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les sucres
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les féculents raffinés
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les produits allégés en lipides
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les aliments “0 %”
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les snacks “healthy” riches en glucides
Autrement dit : tout ce qui a remplacé le gras depuis 40 ans.
À l’inverse, les lipides :
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stimulent très peu l’insuline
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stabilisent la glycémie
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prolongent la satiété
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participent à l’équilibre hormonal
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soutiennent le foie
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ralentissent la vitesse d’absorption des glucides
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apportent des acides gras indispensables
La réalité métabolique est claire :
👉 le gras n’est pas l’agresseur qu’on nous a décrit, il est un régulateur essentiel.
🩺 Pour qui cette croyance est-elle la plus dangereuse ?
Les profils métaboliques fragiles sont les premiers à souffrir d’une alimentation “sans gras” et plus riche en glucides rapides.
👉 Diabète & prédiabète
Les produits “light” → plus de sucre → insulinémie élevée → dérèglement aggravé.
👉 Stéatose hépatique
Réduction du gras → augmentation des glucides → stockage hépatique renforcé.
👉 SOPK & troubles hormonaux
L’insulinorésistance est centrale dans le SOPK : supprimer le gras accentue les variations glycémie/insuline.
👉 Hypertension
Instabilité glycémique → rigidité vasculaire → pression artérielle qui monte.
👉 Hypoglycémies réactives
Produits allégés → digestion rapide → pic → chute → malaise.
👉 Objectif perte de poids
Moins de gras = moins de satiété = plus de grignotages = plus d’insuline = plus de stockage.
👉 Stress chronique et troubles anxieux
Les acides gras jouent un rôle dans la régulation nerveuse ; les produits “light” augmentent les fluctuations glycémiques, ce qui renforce le stress physiologique.
🧀 La réalité nutritionnelle : le bon gras est un allié
Durant des années, on a confondu lipides alimentaires et prise de poids.
Mais les données physiologiques montrent que :
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les lipides stabilisent la glycémie
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améliorent la satiété
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favorisent l’équilibre hormonal
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apportent des molécules indispensables (EPA, DHA, acides gras mono-insaturés)
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soutiennent la fonction hépatique
Ce n’est pas le gras qui crée le stockage :
👉 c’est la surcharge glucidique que le corps ne peut plus gérer.
🧩 En résumé
Le gras :
✔ stabilise
✔ nourrit
✔ régule
✔ protège
Le “sans gras” ultra-transformé :
❌ déséquilibre
❌ stimule l’insuline
❌ favorise le stockage
❌ entretient l’inflammation
❌ fragilise les terrains métaboliques sensibles
La phrase qui résume le mieux la réalité physiologique :
Tu ne prends pas du gras que tu manges.
Tu prends du sucre que ton corps ne peut pas gérer.
Remettre les lipides naturels à leur place — une place essentielle — est une étape clé pour retrouver un métabolisme stable, une énergie régulière et une relation plus apaisée avec l’alimentation.
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