Le gras ne fait pas grossir : une idée reçue qui a coûté cher à notre métabolisme

Publié le 22 novembre 2025 à 17:22

Le gras ne fait pas grossir : une idée reçue qui a coûté cher à notre métabolisme

(Comment une croyance des années 60 a bouleversé notre alimentation… et notre santé)

Pendant des décennies, l’aliment “ennemi” désigné a été : le gras.
On nous a répété qu’il faisait grossir, bouchait les artères, et qu’il fallait absolument l’éviter pour rester “en bonne santé”.

Cette croyance a eu des conséquences majeures :

  • explosion de la consommation de sucres

  • invasion des produits allégés

  • perte de la satiété naturelle

  • augmentation du diabète, de la stéatose, du SOPK

  • dérèglement du métabolisme et du comportement alimentaire

Tout cela, basé sur une hypothèse simplifiée et scientifiquement fragile.

Aujourd’hui, la physiologie dit tout l’inverse.


❌ Ce que l’on a longtemps cru

“Moins je mange de gras, mieux je me porte.”
“Le gras fait grossir.”
“Les produits light sont meilleurs pour la santé.”

Ces slogans ont façonné toute une génération.


⚡ Ce que dit réellement la physiologie humaine

Ce n’est pas le gras qui fait grossir.
C’est l’insuline — l’hormone de stockage.

Et qu’est-ce qui stimule l’insuline ?

  • les sucres

  • les féculents raffinés

  • les produits allégés en lipides

  • les aliments “0 %”

  • les snacks “healthy” riches en glucides

Autrement dit : tout ce qui a remplacé le gras depuis 40 ans.

À l’inverse, les lipides :

  • stimulent très peu l’insuline

  • stabilisent la glycémie

  • prolongent la satiété

  • participent à l’équilibre hormonal

  • soutiennent le foie

  • ralentissent la vitesse d’absorption des glucides

  • apportent des acides gras indispensables

La réalité métabolique est claire :
👉 le gras n’est pas l’agresseur qu’on nous a décrit, il est un régulateur essentiel.


🩺 Pour qui cette croyance est-elle la plus dangereuse ?

Les profils métaboliques fragiles sont les premiers à souffrir d’une alimentation “sans gras” et plus riche en glucides rapides.

👉 Diabète & prédiabète

Les produits “light” → plus de sucre → insulinémie élevée → dérèglement aggravé.

👉 Stéatose hépatique

Réduction du gras → augmentation des glucides → stockage hépatique renforcé.

👉 SOPK & troubles hormonaux

L’insulinorésistance est centrale dans le SOPK : supprimer le gras accentue les variations glycémie/insuline.

👉 Hypertension

Instabilité glycémique → rigidité vasculaire → pression artérielle qui monte.

👉 Hypoglycémies réactives

Produits allégés → digestion rapide → pic → chute → malaise.

👉 Objectif perte de poids

Moins de gras = moins de satiété = plus de grignotages = plus d’insuline = plus de stockage.

👉 Stress chronique et troubles anxieux

Les acides gras jouent un rôle dans la régulation nerveuse ; les produits “light” augmentent les fluctuations glycémiques, ce qui renforce le stress physiologique.


🧀 La réalité nutritionnelle : le bon gras est un allié

Durant des années, on a confondu lipides alimentaires et prise de poids.
Mais les données physiologiques montrent que :

  • les lipides stabilisent la glycémie

  • améliorent la satiété

  • favorisent l’équilibre hormonal

  • apportent des molécules indispensables (EPA, DHA, acides gras mono-insaturés)

  • soutiennent la fonction hépatique

Ce n’est pas le gras qui crée le stockage :
👉 c’est la surcharge glucidique que le corps ne peut plus gérer.


🧩 En résumé

Le gras :
✔ stabilise
✔ nourrit
✔ régule
✔ protège

Le “sans gras” ultra-transformé :
❌ déséquilibre
❌ stimule l’insuline
❌ favorise le stockage
❌ entretient l’inflammation
❌ fragilise les terrains métaboliques sensibles

La phrase qui résume le mieux la réalité physiologique :

Tu ne prends pas du gras que tu manges.
Tu prends du sucre que ton corps ne peut pas gérer.

Remettre les lipides naturels à leur place — une place essentielle — est une étape clé pour retrouver un métabolisme stable, une énergie régulière et une relation plus apaisée avec l’alimentation.

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