Tu t’étais promis de tenir bon.
Tout allait bien… jusqu’à ce que le paquet de biscuits te fasse les yeux doux depuis le placard.
Et te voilà, en train de craquer, partagé(e) entre plaisir, frustration et culpabilité.
Tu crois que c’est un manque de volonté ?
Tu penses que tu “n’as pas assez de motivation” ?
👉 Détends-toi : ce n’est pas de ta faute.
Je t’explique 👇
🧠 Le craquage, un message (pas un échec)
Un “craquage” n’est pas une faiblesse.
C’est ton corps qui tire une sonnette d’alarme.
Il t’envoie un signal fort : quelque chose est déséquilibré.
En nutrition fonctionnelle, on considère que les fringales, les compulsions ou les craquages sont des symptômes d’un déséquilibre métabolique, pas un manque de discipline.
Ton corps est bien plus intelligent que tu ne le penses : quand il réclame, c’est qu’il a besoin.
Encore faut-il comprendre quoi il demande vraiment.
⚡ 1. Le craquage du yoyo glycémique
C’est le plus fréquent.
Quand ton alimentation contient trop de glucides raffinés (pâtes, pain blanc, sucreries) ou pas assez de protéines et de bons gras, ta glycémie grimpe en flèche… puis redescend brutalement.
Et que fait ton cerveau quand le sucre chute ?
Il panique ! Il veut du carburant immédiat — et pas une salade de lentilles.
Il t’envoie une envie irrépressible de sucre ou de gras rapide.
🧩 Ce que ton corps te dit : “Je veux de l’énergie stable, pas une montagne russe.”
💡 Ce dont tu as besoin : des repas équilibrés, avec protéines + bons gras + fibres à chaque fois.
Résultat : glycémie stable, satiété plus longue, et adieu les craquages de 16 h.
💥 2. Le craquage des carences silencieuses
Quand tu manques de magnésium, zinc, fer, acides aminés ou oméga-3, ton corps compense à sa manière : il réclame des aliments riches en sucre, sel ou gras, pensant y trouver des minéraux.
Mais les biscuits, les chips et le chocolat au lait n’ont rien à t’offrir là-dedans (à part un shoot de dopamine très temporaire).
🧩 Ce que ton corps te dit : “Je suis en manque de nutriments essentiels.”
💡 Ce dont tu as besoin : de vrais aliments vivants : œufs, légumes verts, amandes, chocolat noir, poisson gras, fruits de mer, légumineuses…
Et si tu veux calmer les fringales sucrées, un bon apport en magnésium bisglycinate fait souvent des miracles.
😴 3. Le craquage du stress et de la fatigue
Quand ton taux de cortisol (l’hormone du stress) reste élevé, il dérègle tout : ton sommeil, ta satiété, ton humeur, ton métabolisme.
Tu passes en “mode survie” : ton corps cherche de l’énergie rapide.
Tu manges pour apaiser ton système nerveux, pas parce que tu as faim.
🧩 Ce que ton corps te dit : “Je suis épuisé, recharge-moi.”
💡 Ce dont tu as besoin : du repos, du calme, de la respiration, du temps de récupération.
Et éventuellement un petit soutien naturel : fleurs de Bach (Rescue, Walnut), rhodiole, ou ashwagandha pour apaiser ton système nerveux.
🦠 4. Le craquage du microbiote en désordre
Et si ce n’était même pas toi qui réclamais le sucre ?
Ton microbiote intestinal peut influencer ton comportement alimentaire.
Certains microbes adorent le sucre… et t’envoient des signaux pour en obtenir !
(oui, vraiment : ils agissent sur tes neurotransmetteurs 🤯)
🧩 Ce que ton corps te dit : “Mes bactéries sont affamées et déséquilibrées.”
💡 Ce dont tu as besoin : de fibres (légumes, graines, fruits entiers) et de ferments naturels : kéfir, choucroute, légumes lactofermentés, kombucha, yaourt nature.
Plus tu nourris tes bonnes bactéries, moins les mauvaises prendront le contrôle de tes envies.
💚 En résumé
Tu ne manques pas de volonté.
Tu manques de stabilité, de nutriments, de sommeil ou de douceur.
Le craquage est un langage corporel.
Ce n’est pas un bug, c’est une alerte.
Avant de te juger, écoute ton corps.
Il ne te sabote pas, il essaie juste de se faire comprendre.
Et souvent, quand tu lui donnes ce dont il a besoin — des vrais aliments, du calme, de l’équilibre —,
il n’a plus aucune raison de te pousser vers le placard à biscuits 🍫💚
🪷 À retenir :
-
Le craquage est un signal, pas un échec.
-
Stabilise ta glycémie, apaise ton stress, nourris ton microbiote.
-
Et surtout : arrête de culpabiliser.
Ton corps ne cherche pas à te trahir, il cherche à t’aider.
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